A l’Université de Paix, nous distinguons clairement le conflit (moment de désaccord à dépasser) de ses conséquences, positives ou négatives. Nous pensons que nous pouvons gérer de manière constructive les désaccords ou oppositions qui sont à l’origine des conflits. Les conflits sont inévitables, par contre, on peut éviter leurs conséquences négatives. C’est la raison pour laquelle nous développons et partageons des outils de gestion des conflits.

C’est la raison pour laquelle nous lançons une campagne participative « le conflit est inévitable… », « …mais ça, ça l’est » / « …mais il peut être géré d’une manière qui convienne à chacune des parties ». Autrement dit : on ne peut pas éviter les conflits, mais on peut prévenir leurs conséquences les plus négatives.

Cette campagne a plusieurs objectifs. Tout d’abord, montrer une conscience des conséquences négatives possibles d’un conflit. Il ne faut pas confondre conflit et violence, par exemple. L’Université de Paix propose des moyens de gérer les conflits pour parvenir à des situations qui conviennent à chacune des parties, que ce soit par l’écoute, le fait d’apprivoiser ses émotions et de les exprimer, la négociation ou encore l’intervention d’un tiers (médiation). Par ce fait, il s’agit également d’en prévenir les conséquences négatives, qu’il s’agisse de violence physique ou verbale. Cette campagne se veut sobre et réaliste.

Plusieurs réalités peuvent donc être montrées : soit des résolutions de conflits qui se passent de manière harmonieuse, soit au contraire des conséquences parfois désagréables, voire dramatiques.

L’idée est de décliner le « thème-slogan » en une ou plusieurs images ou moyens d’expressions (photos, dessins, vidéos, gifs animés (Vine, Instagram), textes courts)

Le dessinateur belge Olivier Michelet (c) s’est prêté à l’exercice.