Par Almudena Vaquerizo Gilsanz

Les formations dans les écoles (formation à l’écoute) ont été aussi chamboulées : des séances retardées, puis encore retardées… Une proposition de se retrouver en visio pour rester en lien, pour voir comment mettre en pratique ce que nous avions appris à propos de l’écoute en ces moments où elle était plus que jamais nécessaire.

Les jeunes étaient là encore, derrière leur caméra, puis à la rentrée on a pu se voir en vrai, une seule fois avant des nouvelles mesures…

J’ai alors constaté à quel point la situation était difficile pour eux : « on ne fait que rester à la maison et aller à l’école, les profs nos donnent plus de travail que quand on est en classe, on n’a plus le droit de pouvoir sortir ou se faire des câlins, je déprime totalement, j’en ai marre… ».

J’ai lâché le programme prévu pour proposer des cercles de parole cette journée, ils voulaient parler d’autre chose que le corona, ils ont choisi de parler de l’amitié, nous avons joué ensemble aussi, parce que partager la bonne humeur, ca resserre les liens, avec soi, avec les autres. « Oh que ca fait du bien » disaient-ils cette journée là je l’ai finie sourire aux lèvres, malgré la distanciation, malgré le masque, malgré la chaleur…

J’ai senti à quel point le travail de l’Université de Paix était important pour ce monde, pour les jeunes en particulier, et je me suis sentie heureuse de mon travail.